De la place du village, je pris une rue sinueuse menant à la sortie Est, où se trouvait ma maison, assez grande vue de l'extérieur, mais très peu spacieuse de l'intérieur. Je l'avais achetée à un pauvre marchand ne demandant à prospérer, et sacrément bien payé ! Je lui en avait offert 450 000 ryôs, histoire qu'il puisse vivre aisément avec sa femme et ses nombreux enfants ! Ce n'était pas très vivable, mais pour une vie de solitaire comme la mienne, ça allait !
Yuuko : Nous y voilà ...
Tout avait changé depuis ma dernière venue, quoi que, pas tellement, ce n'était qu'une impression due au fait que je n'étais pas venu depuis bien une année ! Rose avait pris soin de ma chère demeure, dans laquelle j'avais passé tant de bons moments, à entrainer de jeunes ninjas, à rire avec d'autres camarades Juunin, mais aussi les coups durs, comment l'augmentation de 30% du prix des nouilles instantanées, ou pire, la mort de ninjas du village. C'est ici que je suis devenu un homme, c'est ici que j'ai vécu libre, c'est ici que je me suis entraîné si dur pour en arriver là, c'est à cette chère demeure que je dois ma vie comme elle l'est ...
Rose : Quelque chose ne va pas ?
Yuuko : ... Non rien, entrons ...
Nous entrâmes dans le couloir faisant le tour de la cour, pour arriver à la zone habitable, et à ma grande surprise, la table était dressée, avec deux coupes de champagne de qualité, des sushis nigiri, des gyôza, ainsi que des nouilles Udon en plat froid. Tout ceci semblait délicieux, c'était magnifiquement appétissant,malheureusement je devais partir rapidement pour un comté à la frontière des trois pays : Yuki no Kuni, Tsuki no Kuni, et Hinori no kuni; surnommé "La tranche d'Akira" car un village dirigé par Tosuubou Akira, un notable ayant prospéré soudainement en quittant Kinzoku no Kuni.
Rose : J'ai pensé que nous aurions pu ... fêter votre retour, Goshujin-sama ?
Yuuko : ... Désolé, je ne m'y attendais pas ... Je dois repartir dans l'immédiat à cause d'une affaire louche au Sud du pays ... Excusez-moi ...
Je me dirigeai vers la porte, pris mon sac et, avant de partir, je tournai la tête vers Rose et ...
Yuuko : Rose, je ne veux pas vous priver du plaisir de me voir manger ce que vous semblez avoir mis tant de temps à faire ... Je vais rester encore un peu !
Je me rassis, en dégustant ce délicieux diner avec cette chère Rose qui travaille si dur chaque jour pour mon bonheur. A la fin du repas, il restait quelque sushis et des nouilles dans mon plat.
Rose : Peut-être voudriez-vous emporter ça avec vous ?
Yuuko : Non merci, je suis rassasié !
Rose : Alors, ça y est, vous partez ...
Je m'approchai d'elle, lui embrassa le front et repartit en la saluant et en disant un rapide :
Yuuko : Au revoir, ma petite Rose !
Et je partis au pas de course pour rattraper mon retard sur mon arrivée au Sud du pays.