[Valider] I spoil everything (je gache toute chose)

Un looser, un perdant. C'est tout ce que j'étais. De toute ma vie, je n'avais jamais réussi quoi que ce soit. Je ne sais comment, j'étais passé du garde, a l'un des puissants de la noble famille Akaihiryu. En peu de temps, j'avais obtenue des pouvoirs qui me dépassait, et comme toujours, j'avais échoué à les contrôler. La ou la plupart des grands n'hésitent pas a se sacrifier pour les autres, mon pouvoir m'avait corrompu. De blanches, mes ailes sont devenue noires. Noires comme le ciel d'une nuit sans lune. Noires comme les profondes ténèbres qui m'entourent.
Alors que tout mon clan allait bravement à l'assaut des ennemis, je restai en retrait. je ne sais pas pourquoi, mais... j'avais peur d'y aller. j'avais peur de mourir. C'était la première en 26 ans que cela m'arrivait. La première fois en 26 ans que je ressentait la peur. Non pas la peur de mourir. La peur de perdre. La peur de la défaite tout simplement. Mais il est vrai que cela revient quelque peu au même, perdre en temps de guerre, revient a mourir. Et moi je restai là a regarder mes camarades et frères tomber sous les assauts des guerriers adverses, faisant de leur mieux pour emporter avec eux un maximum de soldats. Dépensant toute leur énergies en vain jutsu de feu, leur flammes ayant a peine le temps d'atteindre les cuirasses des soldats, avant de se retrouver noyée sous des trombes d'eau. Peu importe les manœuvres de notre clan, le combat tournait plus à notre massacre. Se rendant compte de cela, notre chef ordonna la retraite, et quand la corne de brume retentit, j'eus l'impression qu'un sombre voile se déchirait. Je savais ce qu'il me restait à faire. Je n'avais servi a rien lors de notre attaque, alors je servirai maintenant. Faisant craquer ma nuque, je dégainai mon wakizachi, et m'élançai vers la masse de soldat. Ma vie se terminerai ici, sur le champs de bataille, avec tout les honneurs qui devraient être mien. Enfin, c'est ce que je pensais a l'époque, et ce qui, je pense, aurait été mieux. Et pourtant, même la mort ne voulait pas d'un raté tel que moi. Mon chakra incandescent tourbillonna autour de moi, avant de glisser sur moi, et de former une étoile dans ma main. Une étoile de feu, brisant le voile de ténèbres, et s'apprêtant a répandre la mort. Je sais toujours pas pourquoi, mais, je ne réussi pas a utiliser ma technique comme je souhaitai. alors que l'étoile venait de traverser une armure, déchiquetant les chairs du soldats, faisant voler le sang, alors que la chaleur venait l'embrasser, un rayon de feu jaillit de ma main, traversant le corps du pauvre homme.

Je levais la tête, alors que le chakra continuait de déserter mon corps, laissant au plus profond de moi un vide, ou plutôt devrais-je dire, un vide gelé. Un vide que nul lumière n'éclairerait plus jamais, déserté a jamais du feu qui était mien. dans le ciel, les flammes se rassemblait, commençant a former un symbole, que l'on pourrait assimiler a une tête d'oiseau. Je ne savais pas ce qui se passait, je savais juste, que sans mon katon, j'étais en mauvaise place. Mais je pouvais encore me battre. Je repoussai la pointe d'une lance avec la lame de mon sabre, et tournai sur moi même, mon énergie cette fois, jaillit de chaque pore de ma peau, sous la forme d'une sorte de brouillard invisible, qui me permit d'accélérer ma rotation, mon sabre brisant les lames ennemies, mais pourtant, quelque chose clochait. je n'arrivai plus à contrôler ma vitesse de rotation. je tombai a genou, quand l'énergie cessa de s'écouler de moi. Je me sentais lourd, comme un homme obèse, comme si, le vent n'existait plus pour moi. Je levais la tête, et dans le ciel, des lignes semblable a de la fumée, semblait former des ailes, collées a la tête d'oiseau en feu. Ce symbole, je l'avais déjà vu quelque part... Mais ou?

Trois soldats s'était approchés, et me plantèrent leur lances, j'avais de la chance dans mon malheur. enfin, si l'on considère comme de la chance d'avoir trois lances enfoncées dans le corps, mais sans avoir un seul organe vital de toucher. Juste une terrible douleur, a faire pleurer un cadavre. En parlant de pleurer, oui, les larmes coulaient de mes yeux, m'embuant la vue. L'eau ruisselait sur mon corps, passant sous mon t-shirts. Oui, j'avais été stupide de me lancer au combat sans revêtir d'armure, mais j'avais toujours tout misé sur la vitesse, jusqu'à aujourd'hui. Mais ces hommes, m'avait suffisamment énervé. Il était temps pour eux de mourir, et pour moi, de quitter cette terre.

Rapidement, j'enchainai une série de signe, alors que mon chakra de la foudre courrait le long de mon corps, celui ci forma autour de moi une sorte d'anneau de foudre, je levais mon wakizachi au ciel, et le plantai ensuite dans le sol. l'anneau se rétrécit, et se colla à la lame. Durant quelques seconde, le temps sembla s'étirer, alors qu'un grondement jaillit du ciel. Une véritable colonne de foudre montât dans les airs, avant de bifurquer vers la forme de feu et de vent. Cette fois ci, la foudre forma comme la queue d'un oiseau.

Le ciel gronda, le vent souffla, et la terre brula, alors que dans un cris déchirant, la forme virait au noir, avant de plonger vers la terre. Un corbeau. Un immense corbeau. La créature ouvrit le bec, alors que le ciel se mêler au flammes, la foudre frappa l'orbe a plusieurs reprise, et l'oiseau ferma le bec. Ses yeux s'illuminèrent, alors que son corps se retrouver parcouru de ligne de couleur, blanches, rouges, et jaunes. Les couleurs du vent, du feu, et de al foudre.
Il pencha la tête en avant, et un effroyable sentiment s'empara de moi. Cette chose était la mort en personne. Et elle venait pour moi.

Le corbeau entoura ses ailes autour de son corps, et tomba en piqué, il déplia ses ailes au dernier moment, alors qu'une vague de vent venait nous faire tomber a genoux. Le bec s'ouvrit, et l'orbe jaillit. Durant moins d'une seconde, je pus voir le regard effrayé des soldats autour de moi. Ils savaient qu'ils allaient mourir. Et moi aussi, je savais, que j'allais mourir. Mais je l'ai dit, même la mort ne voulait pas de moi.

La sphère frappa la terre, alors que l'oiseau commençait à disparaitre. L'enfer se déchaina sur nous. L'air avait tout bonnement disparu, il était impossible de respirer. J'eus durant plusieurs longues seconde, le sentiment d'étouffer, quand il revint d'un coup. J'eus a peine le temps d'inspirer une bouffée, qu'une immense vague de flammes vint nous engloutir. Mes vêtements se consumèrent, ma peau craquela, mes os se rompirent. c'était fini pour moi. Alors que les flammes disparaissaient, ce fut ensuite la foudre. Dans mon état semi-comateux, je sentis mes cheveux se dresser sur ma tête. Alors qu'une vive douleur envahissait mon corps.

Et pourtant, je suis encore vivant... Je ne saurais guère vous dire pourquoi, ni même comment, et encore moins ce qui s'est passé. Je sais juste, que je suis un raté que même la mort refuse. Un raté qui pourtant, va de nouveau pouvoir vivre. Un perdant, chargé d'une mission qui le dépasse. Un looser, qui a vus ses ailes noircirent, un looser, qui as connu les ténèbres. Et qui as durant un court instant, connu la Liberté. Une liberté qu'il ramènera au monde.
la liberté, qui est pourtant une faible flamme, noyée dans les ténèbres.

Une flamme, que seul un être déchu pourra ramener.